Savourer ses émotions

L’être humain ayant beaucoup de mal à sortir du jugement ne peut s’empêcher de catégoriser ses émotions. La colère, la tristesse ou encore la peur étant classée comme étant négatives, la joie (et parfois la surprise) comme étant positives.

Aussi rassurant qu’il puisse être, ce repère reste extérieur à soi (morale qui indique ce qui est bon et ce qui est mauvais). Et cette habitude est toxique sur le long terme puis qu’elle coupe le lien à soi et à sa spontanéité. Les “émotions négatives” sont censurées et “les émotions positives” sont cultivés, or cette stratégie qui n’est pas tenable sur tout une vie. Le même schéma avec les histoires d’ombre et de lumière est appliqué sans comprendre que l’être humain sacrifie une part de lui-même lorsqu’il croit à cette classification (au niveau émotionnel et énergétique c’est quelque chose de très palpable). Après il s’étonne d’aller mal !

Si vraiment l’être humain a besoin de mettre des étiquettes il peut dire que les émotions positives sont celles qui sont vécues et exprimées au bon moment et avec la personne adaptée, les émotions négatives sont celles qui sont refoulées, mais c’est tout.

Accepter (et même savourer lorsqu’on a dépassé l’étape de l’acceptation) de ressentir est la base de l’estime de Soi. Ecouter et respecter le système émotionnel est le seul moyen de se faire écouter et respecter en retour… Tout commence par Soi.

07/01/2025